Au plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu exercer la profession de reporter-journaliste, mais lorsque j’ai soumis mes premiers articles, je me suis vite rendu compte que, dans la rédaction des grands jounaux, les boss respectifs faisaient un net entre les professions de rédacteur et de photographe. Lorsqu’ils décidaient d’aller faire un reportage sur le terrain, ils choisissaient d’abord le journaliste avant de se pencher sur le choix du photographe – qui bien souvent se contentaient de suivre.
A cette époque, les professionnels de la presse considéraient que l’on ne pouvait pas être à la fois bon rédacteur et bon photographe et lorsqu’ils envoyaient une équipe sur le terrain, ils envoyaient presque toujours et un rédacteur et un photographe. Parfois pourtant, ils acceptaient que le rédacteur se charge des photos, lorsque le voyage était trop cher pour deux, par exemple, d’une part, ils ne payaient jamais les photos des rédacteurs au même tarif que celles des photographes ‘professionnels’ et de l’autre, ils faisaient toujours comprendre que les clichés des rédacteurs n’étaient jamais de très bonne qualité.
Moi, j’ai opté rapidement pour la plume sans beaucoup réfléchir je dois dire – sans doute parce que mes professeurs durant mon secondaire m’avaient toujours dit que j’étais très doué en rédaction… Mais dès mes premiers grands reportages publiés dans l’hebdomadaire belge « Le Pourquoi pas ? » (Bruxelles), je me suis toujours battu contre ce que je considérais comme une discrimination. Cela d’autant plus que j’avais eu l’occasion de faire un an de cours de photographie dans une université new-yorkaise de la 82e rue. Et que j’étais persuadé que non seulement j’avais la photo dans le sang depuis mon tout jeune âge, mais aussi que mes clichés en valaient souvent bien d’autres…
Les dieux sont à vendre (God for sale) – 2008
Ce film raconte l’histoire du vol d »un important fétiche Dogon qui a été miraculeusement retrouvé dans une galerie d’art à Paris et qui a été replacé dans son sanctuaire d’origine quelques années plus tard.
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La colère noire de Madame le Maire – 2012
Madame Le Maire raconte la façon dont les terribles affrontements de l’intervention française au pays Dogon au mois de février 2012.
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Pêcheurs de sable (Sand fishermen) – 2015
Le film raconte le choix de vie d’un jeune malien à extraire (« pêcher ») le sable du fleuve Niger.
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