1964 -1977

Après avoir étudié le droit à l’université de Leuven (1964-1968), j’intègre les structures d’une entreprise familiale de fabrication et de location d’instruments de musique.

A 27 ans, je décide d’abandonner le commerce familial pour partir seul à l’aventure en Indonésie et en Amérique du sud.
Ce break « aventure » a duré 3 ans (1974-1977).

compo-121977 : j’organise – sans trouver les fonds nécessaires – une expédition à caractère ethnographique à l’île de Siberut (archipel Mentawai, ouest de Sumatra) et plus précisément, dans la vallée d’une des ethnies alors les plus retirées du monde, les Sakuddei (voir les galeries photos).

Accompagné par le cameraman français Philippe Jamain, nous tournons un film de 26′ : « Ceux qui parlent aux poules et aux feuilles mortes ». A la suite de cette expérience peu banale, j’ai écrit un livre « La Vallée des Hommes-Fleurs » (Arthaud Flammarion, 1980). Au cours de ce séjour, je fais mes premiers pas dans le journalisme – c’est-à-dire que je publie mes premiers ‘papiers’, et ce, dans la presse belge.

 

1978 – 1993

Je publie mes premiers papiers dans l’hebdomadaire belge le ‘Pourquoi Pas?’.
En 1983, j’intègre comme freelance l’équipe du magazine Le Vif L’Express que Jacques Dujardin (rédac-chef du VIF) vient de créer.michel-interviewJ’ai travaillé comme jounaliste indépendant au Vif Express et dans d’autres publications du groupe Roularta (Sport Magazine, Trends Tendances, Knack, MultiMédia, etc.) jusqu’à l’âge de 50 ans.

Les sujets que j’ai majoritairement traités au fil des semaines : société, tiers-monde, écologie, criminalité, conservation des patrimoines, sport (voile, montagne). J’ai travaillé aussi régulièrement pour des magazines comme le Monde Médical ou Intermédiaire.

En tant que photographe, j’ai également voyagé tous azimuts et eus la chance de publier quelques grands reportages dans les magazines suivants : Geo, Automobile, Grands Reportages, Bateau.

 

1994 – 2008

En 1993, à 48 ans, à l’occasion d’une cover story que je publie dans le Vif Express sur le trafic des œuvres d’art, je décide d’arrêter les publications hebdomadaires pour ne plus m’intéresser qu’à deux sujets : le trafic des œuvres d’art et l’environnement dans les régions polaires.

compo-1Depuis lors, j’ai effectué des reportages sur le trafic des œuvres d’art, le pillage des sites archéologiques et la protection des patrimoines dans les pays suivants : Pérou, Guatemala, Mexique, Etats-Unis, Grande Bretagne, Suède, France, Suisse, Italie, Hollande, Allemagne, Espagne, Niger, Burkina Fasso, Mauritanie, Madagascar, Mali. L’Afrique de l’Ouest étant la partie du monde où j’ai le plus travaillé.

J’ai publié les résultats de mes recherches dans les magazines suivants : Vif Express (Bruxelles), Archaeology Magazine (New York) et Interpol (Lyon).

Au fil des ans, je me spécialise dans le domaine de la protection des patrimoines et le trafic des oeuvres d’art. C’est ainsi que j’ai été invité à donner des conférences sur le sujet : aux Etats-Unis (université de Floride à Gainesville, universit de Yale, Connecticut et à un symposium à Boston), en Belgique (université libre de Bruxelles) et en Suisse (la Société Suisse d’Ethnologie à Crêt Bérard, Lausanne).

Dans ce cadre, j’ai participé à plusieurs émissions télévisées traitant du trafic des œuvres d’art (TV5, Envoyé Spécial, France 2).

En 2003 et 2004, j’ai été appointé comme consultant par la Banque Mondiale (World Bank) pour développer un de ses nouveaux projets au Mali, les Banques Culturelles.

En 2005, toujours pour le compte de la Banque Mondiale, je réalise un premier film documentaire, « Sauvegarder pour Avancer » qui relate l’histoire de l’idée des Banques Culturelles au Mali.

Jaquette-les-dieux-sont-a-vendreEn 2008, après six années d’enquête et de tournage, sort mon deuxième film que j’ai produit à fonds propres : ‘Les dieux sont à vendre‘, un documentaire de 52’ qui retrace l’histoire d’un objet d’art dogon volé dans un village, retrouvé dans une galerie d’art à Paris et restitué à ses propriétaires.

En février 2012, je profite de l’intervention militaire française « Serval « dans le Nord Mali, pour tourner un docu de 26′ (« la colère noire de madame le maire » ; cette fonctionnaire, Saïma Issa Maïga, Songhai de naissance et âgée de 52 ans, 4e adjointe au maire de Gao, fait partie de ceux/celles qui osent parler des problèmes de son pays même si c’est devant une caméra et pour un film qui va passer sur les antennes narionales de l’ORTM. Face caméra, elle raconte en détail, et sans langue de bois dans un langage qui lui est propre, son vécu face à la prise de sa ville par les djhaddistes (en mai 2011) et face aux exactions et à la barbarie que sa famille a connues.

 

2009 – 2016

Je consacre tout mon temps à l’élaboration de mes deux autres films documentaires : La colère de Madame le Maire (2012) et Pêcheurs de sable (2015).

En 2016, le 29 février, Michel Brent nous quitte pour un ultime voyage sans retour, dans un autre monde bien lointain et infiniment mystérieux…

 

Photos

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